Politique fiction : Trump avant Trump !
L’Amérique aux Américains ! (crédit photo : DR).
Ce photogramme est tiré de La Chevauchée fantastique (Stagecoach), un film américain de John Ford de 1939. Le dialogue est d’une actualité surprenante, trumpien avant l’heure
La scène est extraite d’un long monologue de Berton Churchill, qui joue le rôle d’un banquier véreux. Il déverse sa haine sur tous les passagers de la diligence. Sa colère est entièrement tournée contre les règles imposées par l’État fédéral.
America first !
La défense névrotique de la libre entreprise par ce délinquant en col blanc qui s’enfuit avec la caisse à des résonances particulières. Soixante-dix-huit ans après, ne dirait-on pas du Donald Trump tout craché dans sa croisade contre le système ?
Ce qui donne en VF :
« Que fait le gouvernement ?
Au lieu d’aider les honnêtes gens, il met le nez dans nos affaires. […]
J’ai une devise que tous les journaux devraient reprendre :
“L’Amérique aux Américains. L’État doit rester en dehors des affaires !”
Qu’il réduise les impôts ! Le montant de la dette est scandaleux !
Plus d’un milliard par an.
Il nous faut un président qui soit un homme d’affaires ! »
