Scènes de la vie ordinaire

Lu, vu et entendu : Scènes de la vie ordinaire

Ça n’aura échappé à personne, la France est en crise. 65 millions de Français n’arrêtent pas de se demander quelle est la longueur de ce tunnel dont Jacques Chirac voyait déjà le bout en 1974

Scènes de la vie ordinaire

La vie est pleine de contradictions (crédit photo : Roger Gay).

Pot-pourri de petits bouts de conversations volées à des passants anonymes.

On n’existe plus !
Un groupe d’hommes en grande conversation dans la rue :
« Moi, quand mes parents sont arrivés en France, ils gagnaient leur vie, ils ont pu acheter une maison… On existait. Aujourd’hui, c’est plus possible, on n’existe plus, on n’est plus rien, on est de la merde ! »

Au bled
Deux beurs tombent d’accord :
« Les flics, ici, ils sont gentils, au bled, ils frappent. Ici, j’ai jamais vu de sang. »

« L’état d’urgence pour oublier les tas d’urgence. »

Un graffiti de la Fédération anarchiste lu dans une rame de métro.

 

Des cons je vous dis !
Un femme s’adresse à un collègue de travail dans la rue :
« C’est des cons qui donnent des ordres pour des raisons politiques ! »

La fraternité quand on ne s’y attend pas !
Inquiétude: il fait nuit, la rue est déserte et deux beurs en pleine discussion bloquent le passage.
L’un d’eux s’écarte et lance :
« Bonsoir m’sieudame ! »
Avant d’ajouter, au moment où le couple passe à sa hauteur :
« Bonne vie m’sieudame, c’est Ahmed qui vous le dit ! »