Famili-f(r)iction : ce sous-rire, oui celui-là…
Ce sourire, oui celui-là,
étonnant comme ce sourire sous-vire.
Commissures plongeantes, ce sourire coule vers le bas,
vers l’en-soi, sous la surface de la joie,
sous-rire d’une qui n’en revient pas
Mal, elle a mal à son moi,
marre d’être encore là, entre soi, sans toi.
Les présents ont tort, toujours.
Sait-on jamais pourquoi on doit rester vivant,
condamné à sourire longtemps,
mi-vivant, mi-mort souriant.
Ce sourire, c’est de la joie avortée,
prématurément rabotée,
un rire qui tombe, une tombe…